Skarsnik

Nom : Sangsombre

Prénom : Skarsnik

Age : 18 ans

Race : Humain

Physique : Skarsnik est habillé d’un pantalon noir de tissu, d’une chemise noire et d’une ceinture de cuire marron. Il porte, par-dessus, un manteau sombre avec un capuchon souvent rabattu et qui cache entièrement son visage. Des gants noirs cachent ses mains et une épée au pommeau rouge pend à sa ceinture. Il est chaussé de bottes de fourrure. Enfin, un talisman représentant deux serpents enlacés orne son cou.
Skarsnik est un jeune garçon aux cheveux châtains, aux yeux gris et à la peau pâle. De carrure plutôt frêle, il fait néanmoins preuve d’une force non négligeable.

Caractère : Skarsnik est schizophrène, il souffre d’un dédoublement de personnalité. Si sa personnalité habituel lui permet de vivre en communauté, son coté maléfique ne pense qu’à une seule chose : tuer. Ce double mauvais ne prend possession de son corps que lorsque Skarsnik ressent de la haine. Skarsnik est quelqu'un de très associable et préfère la solitude à la compagnie des autres. D’un caractère assez irascible, il a tendance à vite se mettre en colère. Mais il possède un grand sens de l’honneur et fait preuve d’un grand calme dans les situations désastreuses.

Historique :

Partie 1

Skarsnik est né de l’amour de Héglia Feuilled’or (fille d’un marchand) et de Azhgard Sangsombre (soldat aux ordres d’un roi). Ses parents se sont rencontrés lors de la fête de l’hiver dans le village d’Endar et se sont aimés dès le premier regard. Ils vécurent une année entière ensemble et cela aurait pus continuer pour toujours. Mais le destin en avait décidé autrement.
Alors que la guerre se préparait, Azhgard fût appelé à rejoindre son régiment et à partir au front… d’où il ne revint jamais.
Héglia, laissée seule et enceinte de trois mois, fût obligée de travailler aux champs malgré sa grossesse pour gagner sa vie et subsister.
Six mois plus tard, des hurlements de souffrance emplirent l’air paisible d’Endar. Dans sa chambre, entourée de ses amis, d’une sage femme et d’un médecin, Héglia criait de douleur alors que le bébé qu’elle mettait au monde lui déchirait les entrailles. Pendant quatre heures, elle lutta pour faire naître cet enfant qui la torturait. Ce n’est qu’au levé du soleil que ses cris cessèrent pour être remplacés par ceux d’un nouveau né. Skarsnik était né, mais sa mère était morte pour lui donner la vie, morte d’épuisement après l’effort qu’elle avait dû fournir accoucher.
Ainsi naquit Skarsnik, né et déjà orphelin.

Partie 2

Skarsnik fût élevé par une vielle paysanne amie de sa mère, qui l’aima comme son fils.
Dès son plus jeune âge il fit preuve d’une grande asociabilité ; il jouait rarement, pour ne pas dire jamais, avec les autres enfants et ceux-ci ne cherchaient pas non plus à l’inviter, effrayés par son regard toujours calme et son visage sans expression apparente.
Skarsnik se montra par ailleurs un certain intérêt pour la mort ; lorsqu’il trouvait une créature morte ou sur le seuil de la mort, il pouvait rester des heures assis en tailleur à coté à le regarder en traçant des symboles étranges sur le sol. Ceci lui valait la méfiance et même la répulsion des autres habitants.
Un jour, quelques semaines avant son dixième anniversaire, il fût prit en chasse par des gamins armés de bâton, décidés à infliger un châtiment à ce « sorcier ». Ils parvinrent finalement à l’isoler dans un ruelle et, se jetant sur lui en criant « Sorcier ! Sorcier ! », commencèrent à le frapper à grands coups de bâtons. Skarsnik hurla de douleur et de peur. Puis soudain sa frayeur se métamorphosa en haine terrible.
C’est ce jour là que sa vie bascula. C’est ce jour là qu’il fit la connaissance de son double maléfique…
Alors même que les enfants s’arrêtait de le frapper et s’apprêtaient à repartir en riant, il se releva comme s’il ne ressentait plus aucune douleur et les fixa d’un regard haineux qui les fit tous frissonner. Les gamins se regardèrent et le plus courageux d’entre eux frappa à nouveau Skarsnik au visage. Mais avant que le bâton ne l’atteigne, Skarsnik le saisi et envoya valser son adversaire avec une force incroyable. Les autres enfants crièrent de surprise puis, se ressaisissant, ils attaquèrent tous en même temps. Avec un rapidité étonnante, Skarsnik évita tous les coups puis, sans prévenir, se jeta sur l’adversaire le plus proche et commença à….le mordre ! Hurlant de peur et de douleur, l’enfant se débattit alors que le garçon accroché à son dos le mordait à l’épaule jusqu’au sang. Les autres gamins s’enfuirent sans demander leur reste. A force de se secouer dans tous les sens, l’agressé finit par faire lâcher Skarsnik qui roula sur le sol. Le gamin déguerpit, en pleurant et en tenant son épaule ensanglantée. Skarsnik resta quelques temps assis par terre jusqu’à ce qu’il redevienne lui-même. Alors seulement il se rendit compte que sa bouche dégoulinait de sang. Effrayé il courut chez lui et s’enferma dans sa chambre. Il y resta plusieurs jours sans presque jamais sortir, terrorisé par le double qu’il venait de se découvrir. Mais celui-ci ne réapparut pas.

Partie 3

Ce n’est qu’un an et demi plus tard que son double maléfique se manifesta à nouveau. Cela se passa un soir d’hiver. Alors qu’il se trouvait dans sa chambre et traçait des arabesques incompréhensibles sur le sol avec une craie, il entendit des bruits de conversation violente au rez-de-chaussée. Intrigué, il descendit l’escalier qui menait à l’entrée et la scène qu’il découvrit lui fit ouvrir des yeux ronds. Sa mère adoptive était agenouillée au sol et suppliait un homme, debout devant elle, qui la toisait d’un regard mauvais. D’après la conversation que Skarsnik saisi, l’homme réclamait à la paysanne une somme d’argent qu’elle lui devait, argent que celle-ci était incapable de lui fournir. Soudain, l’homme leva un bras et gifla violement la vieille paysanne. Skarsnik sentit une haine horriblement familière jaillir en lui. Ses mâchoires se crispèrent, ses muscles se tendirent et une brume emplie son esprit, lui otant tout contrôle de son corps. Il s’approcha de l’homme et le fixa d’un regard enflammé de haine. Ce dernier lui jeta un regard méprisant et tenta de l’écarter d’une main. Skarsnik saisi alors la main et y planta profondément ses dents. L’homme cria et secoua sa main pour lui faire lâcher prise. Mais Skarsnik n’en resta pas là ; détendant ses muscles il bondit au cou de son adversaire en saisissant au passage un couteau qui trônait sur la table. S’agrippant avec une force surhumaine, il brandit le couteau et le lui planta dans les côtes. L’homme hurla cette fois et, se tordant dans tous les sens, il parvint finalement à saisir son agresseur qu’il lança au sol. Puis il s’enfuit de la maison sans demander son reste. Skarsnik, quant à lui, retrouva de nouveau ses esprits et gémit d’horreur en découvrant ses mains pleines de sang. Son double était revenu, et il était dangereux…

Partie 4

A l’âge de quinze ans, Skarsnik découvrit enfin le moyen de combattre son double.
Entre temps il avait encore été victime de trois autres crises et les habitants d’Endar commençaient à murmurer qu’il était dangereux et qu’il vaudrait mieux le brûler sur un bûcher.
Cette année là, un groupe de marchand vint s’installer au village. Alors qu’il les regardait défaire leurs bagages et déplier leurs marchandises, Skarsnik remarqua soudain une jeune fille parmi les marchands qui aidait celui qui semblait être son père à vider leur carriole. De taille moyenne, elle avait des cheveux noirs qui lui tombaient sur les épaules, des yeux bleus océan et une peau pâle qui contrastait avec sa chevelure. Elle semblait avoir une quinzaine d’années.
Comme hypnotisé, ne pouvait détourner son regard de cette fille. Celle-ci finit par le remarquer et le fixa à son tour d’un regard intense. Puis, voyant qu’il ne bougeait toujours pas, elle s’approcha de lui en lui souriant. Elle arriva près de lui et, après l’avoir observé de la tête aux pieds, elle lui tendit une main et lui lança :
« Salut ! Je m’appelle Drissia, et toi ? »
Skarsnik resta encore un instant pétrifié à regarder son interlocutrice. Puis il tendit une main machinalement et serra celle que Drissia lui présentait. Celle-ci lui sourit à nouveau et Skarsnik lui répondit en bafouillant :
« -Je… je m’appelle…Skarsnik. »
-Enchantée Skarsnik ! lui répondit la jeune fille en le gratifiant d’un regard insistant.
-T…tout le plaisir est pour moi… » dit Skarsnik, toujours bafouillant.
Drissia lui décocha un nouveau sourire qui le fit frémir de la tête aux pieds et conclue :
« Bon et bien à bientôt j’espère Skarsnik. »
Puis elle tourna les talons et partit rejoindre son père.
Skarsnik resta un instant médusé ; puis retrouvant enfin ses esprits il repartit chez lui, non sans avoir lancé un dernier regard vers la jeune fille. Sur le chemin du retour il se dit qu’il avait peut être trouvé quelqu'un qui ne le prenait pas pour un fou ou un sorcier.
Skarsnik et Drissia se revirent le lendemain, le surlendemain et tout les jours suivants. Bientôt une solide amitié se forgea entre eux. En présence de sa nouvelle amie, Skarsnik devenait un garçon à peu prêt normal et Drissia semblait comprendre ses différences et ses malheurs. Pour la première fois de sa vie, Skarsnik ne se sentait plus seul.
Six mois plus tard néanmoins, il refit une nouvelle crise. Un jour qu’il se promenait dans les ruelles d’Endar, il aperçut Drissia en compagnie de deux garçons trapus qui semblait se disputer avec eux. Il s’approcha et tendit l’oreille. Drissia criait furieusement qu’elle n’avait pas d’ordre à recevoir des deux garçons et qu’il ne lui faisait pas peur. Le plus costaud des deux garçons lui jeta un regard glacial et répondit :
« Un jour tu brûlera sur un bûcher, comme ton copain le sorcier, après que tout les hommes du village te soient passés dessus. »
En entendant ça, Skarsnik sentit de nouveau la bouffé de haine jaillir en lui. Horrifié par tant de rage, il lutta un instant contre la force qui prenait possession de son esprit. Mais celle-ci était beaucoup trop forte et finit par avoir raison de lui. La brume envahit une fois de plus son esprit, le coupant du monde réel.
Le Skarsnik maléfique s’avança vers le groupe. Quand les deux garçons l’aperçurent ils eurent une grimace de dégoût et de mépris. Skarsnik continua à avancer et passa devant Drissia qui le regardait avec des yeux rond : jamais elle ne l’avait vu comme ça, il lui semblait que c’était un autre Skarsnik qu’elle avait sous les yeux. Celui-ci arriva devant les deux garçons et leur décocha un regard si terrible que ceux-ci frissonnèrent. Se reprenant, l’un d’eux lança :
« Qu’est ce que tu veux sale sorcier ? Tu veux qu’on te face la peau ? »
Sans répondre Skarsnik l’attrapa à la nuque avec une vivacité hors du commun et lui envoya un coup de poing au ventre si puissant que le garçon fût éjecté un mètre plus loin et s’effondra sur le sol en crachant du sang. L’autre rugit en voyant son camarade s’écrouler et fonça sur Skarsnik qu’il frappa au visage. Le coup aurait dû l’assommer, mais Skarsnik ne réagit pas au coup et ne sembla pas en souffrir. L’attaquant recula, stupéfait. Skarsnik s’avança vers lui et, avant qu’il ait temps de réagir, lui attrapa le bras et lui tordit en arrière. Un craquement sinistre retentit, le bras s’était cassé net. Le garçon tomba au sol en gémissant. Skarsnik s’approcha de lui avec un regard terrifiant et sortant de sa poche la pierre pointue qu’il utilisait pour tracer ses symboles il la leva, prêt à frapper.
Drissia lui saisi le bras et cria :
« Stop ! Skarsnik, arrête ! Qu’est ce qu’il t’arrive ! Revient à toi ! »
Peine perdue, le garçon brandit plus haut la lame et ne sembla pas remarquer la jeune fille.
Alors qu’il allait achever d’un coup mortel son adversaire, Drissia fit la seule chose qu’elle trouva censée : elle se pencha vers lui et l’embrassa.
Ceci eut un effet immédiat sur Skarsnik. Son visage se décrispa et l’expression de ses yeux passa directement de la rage à l’étonnement. Dans son esprit, le double maléfique s’effaça, détruit par une telle preuve d’amour que même sa profonde haine ne pouvait vaincre et Skarsnik retrouva le contrôle de son esprit et de son corps. Lâchant l’arme, il serra Drissia dans ses bras et répondit à son baiser.
Ils restèrent ainsi à s’embrasser pendant un certain temps. Puis se séparant enfin l’un de l’autre ils se sourirent. Skarsnik lui caressa doucement les cheveux ; il venait de découvrir le moyen de lutter contre son double.

Partie 5


Pendant les deux années qui s’écoulèrent ensuite, Skarsnik parvint, grâce à l’amour de Drissia, à maîtriser sa haine et combattre son double. Ses crises furent de plus en plus rares, et jamais vraiment dangereuses, et finirent par disparaître complètement.
Skarsnik et Drissia passaient l’essentiel de leur temps ensemble à se promener et à discuter, enlacés dans les bras l’un de l’autre.
Skarsnik raconta à Drissia ses mésaventures avec son double depuis sa première crise. Celle-ci l’aida à contrôler son dangereux « reflet » et lui apporta peu à peu l’harmonie intérieure. Le jour de son dix-septième anniversaire, elle lui offrit le collier dont elle ne se séparait jamais pour qu’il pense à elle à chaque fois qu’il sentirait son double revenir. Ce collier représentait deux serpents enlacés ; même aujourd’hui, il ne quitte plus le cou de Skarsnik.
Ces deux années s’écoulèrent paisiblement et furent pour Skarsnik, les plus belles de sa vie. Il crût que cela aurait pus durer éternellement. Mais encore une fois le destin comploteur lui fit défaut.
Une nuit, la veille de son dix-huitième anniversaire, Skarsnik se réveilla en sursaut. Il venait de faire un rêve atroce : Drissia l’appelait au secours avant de se faire avaler par une vague de ténèbre qui l’emportait sous la mer. Le rêve lui avait semblé terriblement réel.
Inquiet, il se leva, s’habilla en vitesse et sortit de chez lui avec la ferme intention de se rendre chez Drissia pour vérifier qu’elle allait bien. Il fit un détour par la plage qui précédait les quais à l’ouest du village. Tout en marchant sur le sable, en prenant bien soin de rester à l’écart de la mer dont il avait toujours eut peur, il essaya de se remémorer exactement son rêve. Il se souvint qu’après la disparition de Drissia, il avait entendu une voix horriblement réelle lui murmurer derrière son dos : «Il l’ont eut Skarsnik, ils ont finit par l’avoir. »
C’était la première manifestation de ce qui allait devenir son « Gardien d’âme » ; mais il ne le savait pas encore.
Il frissonna et tâcha d’effacer son rêve de sa mémoire, ce n’était rien qu’un songe après tout.
Soudain, alors qu’il approchait des quais, il aperçut une forme sombre étalée sur le sable prêt de la mer. Intrigué, il s’approcha et vit que c’était en fait une personne. Ses yeux s’ouvrir rond d’horreur et il couru aussi vite qu’il le pus vers la personne. Arrivée vers elle il la saisi dans ses bras et hurla : «Drissia !!! ». En effet, la personne qui le regardait d’un regard mort et n’était autre que son amie.
Il la secoua dans tout les sens en criant : «Drissia ! Drissia, réveil toi !». Mais Drissia était morte et ses yeux vides fixaient Skarsnik sans expression.
Fou de chagrin, celui-ci renversa la tête en arrière et hurla sa rage et son désespoir au ciel.

La mort de Drissia fit grand bruit. Certains habitants soupçonnaient un tueur fou rôdant dans la région, d’autre voyait là la marque d’une bête féroce, mais la plupart conclure qu’elle s’était sûrement noyée en tombant dans la mer, bien qu’elle fût une excellente nageuse.
Skarsnik quant à lui ne pensait qu’à une seule chose ; Drissia était morte et il n’avait rien pus faire. Il sombra dans un désespoir profond qui le confina dans sa chambre durant cinq jours.
La nuit du cinquième jour, il fit de nouveau un rêve étrange. Il marchait dans une forêt sombre aux arbres dénués de feuilles, cherchant il ne savait trop quoi. Tout à coup un bruit lui parvint de derrière son dos. Il fit volte face pour découvrir une créature assise devant lui qui le fixait d’un regard intense. C’était un magnifique loup blanc aux yeux bleus, ou du moins ça en avait l’apparence. Skarsnik s’en approcha timidement, conscient, il ne savait trop comment, que la bête ne l’attaquerait pas. Soudain celle-ci ouvrit la gueule et… se mit à lui parler !
«Bonjour Skarsnik, frère de colère.»
Skarsnik en resta bouche bée. Puis il se força à répondre :
« B…Bonjour…»
Puis ne pouvant tenir plus longtemps il posa la question qui lui brûlait les lèvres.
«Qui êtes vous ? Comment connaissez vous mon nom ? »
Le loup sembla sourire. Puis il répondit sur le même ton bienveillant :
«Je suis Terkial, loup-de-fureur et je suis ton Gardien d’âme.»
Skarsnik resta sans voix pendant un long moment. Il avait déjà entendu parler des Gardiens d’âmes, ces puissantes âmes égarées qui entraient parfois dans l’esprit des vivants, mais il croyait que c’était un mythe et il ne pensait pas en rencontrer un jour. La créature le fixa un instant d’un regard amusé puis reprit d’une voix plus sérieuse :
«Skarsnik, écoutes moi bien. Je ne peux te parler éternellement et ce que j’ai à te dire est crucial. Je sais qui a tué Drissia.»
Skarsnik ouvrit des yeux ronds comme des soucoupes.
«Tué Drissia ?...Mais…mais.. »
«Ne m’interrompe pas. le coupa Terkial, Oui, ça va te choquer mais Drissia a bel et bien été assassinée. Je sais quelle rage tu dois éprouver à couse de cela, mais si tu ne me laisse pas t’aider, ton double sortira à nouveau de toi et tuera la première personne qui lui passera sous la main, et cela signera ton arrêt de mort. Si tu me fais confiance, je peux t’aider à maîtriser ta force maléfique et à accomplir ta vengeance.»
A ce mot, Skarsnik senti une pulsion meurtrière s’élever en lui. Oui, il vengerait Drissia, pour l’honneur de sa mémoire. Il regarderait ses assassins mourir sous ses yeux. Mais la créature avait raison, avant cela il fallait qu’il parvienne à maîtriser son reflet malfaisant. Il fixa à son tour le loup d’un regard déterminé et lui lança :
«Je suis prêt à tout pour venger Drissia, j’accepte votre aide.»
Terkial hocha la tête et pendant l’heure qui suivit, ou du moins Skarsnik en eut l’impression, il lui apprit comment se servir de son désir de vengeance pour contrôler son double et se servir de sa force. Puis, apparemment satisfait, il conclue en disant :
«Maintenant va, Skarsnik. Mais avant il te faut l’instrument de ta vengeance. Dirige toi vers la sortie du village et creuse la terre du vieux cimetière des loups prêt de l’arbre mort. Va Skarsnik, et sache qu’à tout instant je guiderai tes pas.»
Puis il s’apprêta à repartir dans la sombre forêt. Skarsnik l’arrêta en lui lançant :
«Attend ! Tu ne m’a pas donné l’identité des meurtriers de Drissia !»
Sans s’arrêter le loup lui répondit :
«Tu le sauras au moment voulut.»
Et il disparut au beau milieu des arbres. Le décor sembla alors se dissoudre et Skarsnik se réveilla en sursaut.

Partie 6

Skarsnik suivit précisément les indications du Gardien d’âme. Le lendemain soir de son rêve, il sortit discrètement du village et se rendit dans l’ancien cimetière des loups. Après avoir traversé le champ de carcasses de loups pendant une demi-heure, il trouva enfin l’arbre mort. En creusant entre ses racines, il dénicha une magnifique épée à poignée d’argent qui ne semblait étrangement pas usée par son séjour sous terre. La sortant de son fourreau, Skarsnik la brandit devant lui, elle lui allait parfaitement. Il fendit rapidement l’air : la lame était légère et exécutait les mouvements sans résistance. Ravi, Skarsnik la rengaina et repartit chez lui. La nuit même il fit un rêve qui, comme Terkial l’avait prédit, lui indiqua l’identité des assassins. Il vit Drissia se promener sur les quais, puis il aperçut trois adolescents se diriger rapidement vers elle. A en juger par leurs expressions mauvaises, leurs attentions n’étaient pas de se promener. Ils arrivèrent à deux mètres de la fille et l’interpellèrent. Celle-ci se retourna et reçut le poing du premier garçon en plein ventre. Elle suffoqua et tomba à genoux sur le sol. Les trois adolescents se jetèrent sur elle et la rouèrent de coups de pieds. Lorsqu’ils arrêtèrent enfin et s’écartèrent Drissia était évanoui et saignait. Puis les trois agresseurs l’attrapèrent et, s’approchant du bord du quai, la lancèrent à la mer. Lorsqu’ils se relevèrent satisfaits, Skarsnik pus enfin voir leurs visages : c’était les deux garçons qu’il avait failli tuer il y avait deux ans lors de sa dernière crise. Le troisième était un de leur comparse.
Skarsnik se réveilla le lendemain avec sur le visage une expression de calme froid qui ne laissait présager rien de bon.
Le soir même, il suivit les trois meurtriers de Drissia dans les ruelles d’Endar et attendit qu’ils soient seuls pour s’approcher d’eux. Lorsqu’ils l’aperçurent, les trois garçons se regardèrent en ricanant et firent craquer leurs mains : ils avaient eut la sorcière, maintenant ils allaient s’occuper de son copain.
Toujours calme, Skarsnik se tint debout devant eux, une lueur de défi dans le regard. Il sentait la haine l’envahir mais cette fois il savait comment la maîtriser. Son double trépignât dans son esprit sans pour autant parvenir à le posséder à nouveau. Mais Skarsnik sentit sa force l’envahir.
Alors que les trois adolescents s’approchaient, il sortit son épée de son dos et la dégaina. Surpris, les autres se stoppèrent et fixèrent l’arme avec effroi. Skarsnik brandit de son autre main trois autres épées qu’il avaient volé à la caserne et les lança à ses adversaire : il tenait à les tuer en duel loyal. Un peu indécis, les trois garçons se reprirent vite et s’emparèrent chacun d’une épée, un sourire mauvais sur les lèvres. Ils s’approchèrent de Skarsnik, sûr d’eux et attaquèrent tous ensembles. Erreur fatale. Skarsnik bondit sur le coté, laissant ses adversaire s’emmêler. Puis sans arrêter son mouvement, il contre-attaqua et frappa son premier adversaire d’un coup vif à la tête. La lame trancha la tête qui roula sur le sol, laissant le reste du corps s’effondrer dans une gerbe de sang. Les deux autres garçons reg ardèrent bouche béée le cadavre de leur compagnon. L’un d’eux lâcha son arme et s’enfuit en hurlant. L’autre se jeta sur Skarsnik dans un cri de rage et frappa plusieurs fois. Skarsnik para sans trop de difficulté les attaques maladroites et envoya sa lame qui se planta dans les côtes de son adversaire. Celui-ci gémit et tomba à genoux en crachant du sang. Skarsnik l’observa un instant puis se penchant vers lui il lui murmura d’une voix haineuse :
«Voilà pour Drissia.»
Puis se relevant il lui trancha la tête d’un seul coup sans plus de cérémonie.
Il partit ensuite à la poursuite du couard qu’il piégea dans une ruelle. Il lui balança l’épée dans le cœur puis lui coupa aussi la tête dans le même mouvement.
Enfin reput de sa vengeance, il retourna chez lui et s’effondra sur son lit, vidé de ses forces.

Partie 7

Pendant son sommeil, son Gardien d’âme lui apparut à nouveau. Il lui annonça que s’il voulait survivre, il devait quitter le village sans plus tarder. Il lui indiqua un l’emplacement d’un bateau dans lequel il pourrait se cacher pour fuir le village. Il lui dit aussi d’aller d’abord chercher de nouveau vêtements qu’il trouverait au même endroit que son épée. Puis avant que Skarsnik ai pus le questionner d’avantage, il disparut, laissant le garçon se réveiller.
Skarsnik fit comme lui avait dit son Gardien d’âme, qu’il commençait à apprécier malgré lui, et se rendit de nouveau au cimetière des loups ou il trouva prêt de l’arbre mort, un équipement entièrement noir composé d’une chemise, d’un pantalon, d’un grand manteau à capuchon, d’une pair de bottes et de gants en cuire.
Après s’en être vêtu il se dirigea vers le port et monta sur le bateau indiqué par Terkial, où il se cacha.
D’après le Gardien, ce navire s’en allait vers une terre appelée « Tear of blood »…

Pouvoir: Pouvoirs du double maléfique et du gardien d'âme
-Force surnaturel
-Rapidité du loup (gardien d'âme)

Code: ok par Eitha

Arya j'ai donné mon accord

allez hop validé

bienvenu quand même

bienvenue!!!

et ben on peut dire que t'avais de l'inspiration pour ton histoire...^^