Ketsueki

Nom:/

Prénom:Ketsueki

Age: elle ne compte plus

Caractère: Ketsueki est une personne assez sadique et qui aime tuer. Elle est néanmoins calme et réfléchie, et n’attaquera pas sous le coup d’une émotion. Elle sait aussi servir ses intérêts et a appris avec le temps à manipuler les gens, en réalité une seule personne la connaît suffisamment bien pour décrypter ses pensées Haëth alias Nikushimi. Nikushimi est aussi la seule personne que Ketsueki aime vraiment, en revanche, elle haït le maître du royaume des âmes errantes et compte bien se venger. Et comme elle est têtue elle n’abandonnera pas avant d’avoir réussi, la preuve s’il en faut, elle n’est pas morte. Ketsueki est aussi lassé de certaines choses qu’elle à trop vu et débordante d’énergie pour d’autre, elle adore par exemple voler (des objets) mais déteste les salutations de bases. Néanmoins il est difficile voir impossible de savoir ce qu’elle pense vraiment de tel ou tel chose, ce qui lui est bien utile.

Physique : Ketsueki était à l’origine une personne tout en longueur et assez maigre. Sa peau était halée et elle avait de grands yeux vert émeraude ainsi que des cheveux noirs d’ébènes. Au fils des années passait à parcourir le monde, elle s’est affiné et musclé. Ses yeux se sont mit à tirer vers le noir sans jamais quitter leur vert d’origine. Ses nombreux voyages lui apportèrent son lot de changement physique, elle eut pendant un instant des ailes puis divers tatouages et quelques cicatrices. Elle avait aussi une marque représentant des crocs sur sa main droite.
Après avoir pris possessions du corps d’Eitha et avoir entraîner quelques changements involontaires, Ketsueki à quelques peu changer d’apparences. Elle a présent les yeux noirs en plus de ses cheveux, perdu quelques centimètres mais gardés la plupart de ses tatouages. Sa marque de crocs a en revanche disparue et n’apparaît plus que quand Ketsueki fait coulé le sang. Elle a gagné néanmoins en rapidité et en souplesse quelque chose qu’elle n’aurait pas cru possible.

Race: Ketsueki ne fait parti d’aucune race connue. Certains affirment qu’elle démon, d’autre vampire, d’autre encore qu’elle est les deux. La vérité est ailleurs. Ketsueki se trouve être la descendante d’une famille bien particulière qui avait pour but de créer l’être ultime et pour se faire, il était interdit d’avoir un enfant avec quelqu’un de la même race que soi. Ce qui donna à la fin un grand n’importe quoi. En bref, Ketsueki à sûrement un peu de toutes les races en elle, mais seule deux ressorte vraiment, nous dirons donc qu’elle est une Démon-Vampire.

Pouvoir: Ketsueki contrôle, le sang, la chair et les os. Elle est donc capable de détruire un corps comme de le soigner, son pouvoir à cependant des effets curieux et incompréhensible. Comme par exemple, le fait de disposer les morceaux de corps en cercle tout autour d’elle.
Lorsqu’elle prend possession du corps d’Eitha, Ketsueki se retrouve avec le pouvoir d’hyper vitesse de cette dernière.


Autre : Personne ne peut savoir qu’elle a pris possession du corps d’Eitha et que donc Eitha n’est plus Eitha…sauf Haëth

Code: Ok par moi-même ^^

Histoire:

Récit d’un anonyme :
L’histoire de Ketsueki ne commence pas de la plus belle des façons, elle commence dans le sang. Fille d’un père inconnu et d’une mère rejetée par les autres, elle a bien faillit ne jamais naître. Elle n’aurait jamais du naître, mais les mères sont parfois redoutable lorsqu’il s’agit de protéger leur enfant. Ce qui se passa ? Nul ne le sait vraiment, on retrouva juste l’enfant, nouvellement né, au milieu de cadavre, baignant dans le sang de sa mère, qui souriait aux anges.

Une communauté de démons recueillit alors le nourrisson si recueillire et le bon mot, ils la nommèrent Ketsueki et la vie reprit son cours. Mais l’enfant n’était pas destinée à une belle vie (même dans le sens des démons) et elle se retrouva dès son plus jeune age le souffre-douleur de tous.


Récit de Ketsueki, 5 ans :

J’ai mal, j’ai si mal, je voudrais tous les tuer, les faire souffrir mais je suis si faible. Je ne sais que réfléchir, je donnerais temps pour savoir me battre, avoir une once de pouvoir ou même de force, pouvoir me venger. Mais je ne sais que me tapir dans le noir, m’enfuir, souffrir en silence sans jamais me défendre, je les hais, je les hais tous. Et je me hais moi-même. Je ne vaux rien, rien, ils m’ont tout pris tout.


Je me lève, la douleur est intense insidieuse. Je réfléchis à ce qu’on vient de me sire, que je n’ai pas l’esprit d’une gamine, je ne comprends pas. Je continue ma route, je ne fais pas attention à ce qui m’entoure, pour moi tout est noir tout est laid, tout est hostile. J’avance sans regarder, erreur. Je ne peux pas voir le coup de poing arriver les yeux fermés, c’est donc sans comprendre que je me retrouve sur le sol. J’ouvre les yeux et je les vois, la bande d’enfant que je hais tant. Il commence à frapper, du pied, du poing, mais la douleur ne vient pas, ou peut-être que si, mais je ne la sens pas. Tout ce que je ressens c’est cette haine, immense, incontrôlable, violente. Un hurlement retentit, un hurlement inhumain, sauvage et terrifiant, je comprends avec un temps de retard que c’est moi qui le pousse. La douleur revient mais elle est différente cette fois, elle vient de moi-même et reflue vers l’extérieur. Les enfants se reculent, l’un d'eux tombe et je vois un os dépassait de sa jambe, la douleur augmente, des cris s’élèvent autour de moi, et je bascule…dans le néant.



Je me réveille, j’ai mal partout, mais c’est une douleur sourde, qui s’atténue petit à petit. Je me redresse brusquement et regarde autour de moi sans comprendre. La bande est là éparpillée tout autour de moi, plus qu’éparpillés, des bouts de corps se baladent par-ci par-là, ils sont tous morts. La scène est assez étrange, il y a du sang partout, des os et des membres aussi. Mais le plus étrange c’est que je suis au centre de ce carnage et que les corps forme une sorte de cercle tout autour de moi. Je tends ma main vers l’un des cadavres, et la stoppe en plein mouvement, je viens de remarquer une chose étrange sur le dos de la mienne, on dirait une marque, j’approche ma main afin de voir ce que c’est… étrange…on dirait des crocs…des crocs fait avec du sang. Une douleur aiguë traverse ma main et la marque s’incruste profondément dans ma chère, je ne hurle pas cette fois, je regarde seulement la marque rougeoyer et je me relève, je regarde le paysage désertique dans le quel je vis, je respire à fond, et je hurle…de joie

Ketsueki, 6 ans :

Un an est passé depuis que j’ai la marque sur ma main, mais rien n'a vraiment changé, je n’ai jamais réussi à me resservir de mon pouvoir, de ma force ou de la chose qui les avaient tous tués. Je me suis tout de même endurci, et assoupli, je crois bien être la personne la plus rapide et la plus doué pour l’esquive du village. Mais pour le reste rien n'a changé, ma haine est peut-être un peu plus forte. Aujourd’hui les démons semblent agités, ils sembleraient que qu’il y ait de nouveaux arrivants… moi ça me déprime. J’irais quand même voir leurs têtes histoire de me distraire un peu, ça me fera sortir de mon trou.
Je n’ai jamais vu les démons du village autant agglutiné sur un autre. Je regarde l’agitation de loin, vaguement amusé, pour une fois je vais peut-être passer la journée en paix. Il y a tout un groupe de nouveaux, dont plusieurs enfants, je les regarde de loin et je m’apprête à rentrer, quand soudain je me retrouve nez à nez avec un grand type aux yeux jaunes. C’est Ans, celui qui me cogne le plus souvent dessus. En le voyant une haine intense m’envahit, comme toujours, mais comme toujours je me sais incapable de lui faire le moindre mal, et cela m’enrage encore plus.
Le bras de Ans se lève et se dirige à une vitesse fulgurante sur moi, il ne m’atteint pas, un bras maigre et extrêmement blanc stoppe sa course avant. Je tourne les yeux vers le propriétaire du bras et le fixe. Il s’agit d’un petit démon, pâle et maigre. Mais je ne m’attarde pas sur ce détail car sans difficulté apparente, il brise le bras d’Ans. Le bras de Ans se lève et se dirige à une vitesse fulgurante sur moi, il ne m’atteint pas, un bras maigre et extrêmement blanc stoppe sa course avant. Je tourne les yeux vers le propriétaire du bras et le fixe. Il s’agit d’un petit démon, pâle et maigre. Mais je ne m’attarde pas sur ce détail car sans difficulté apparente, il brise le bras d’Ans. Ans cris et essaie de changer de proie, il veut à présent taper le nouveau venu. Une fureur intense m’envahit, sans réfléchir je m’élance et saute sur le dos de Ans, enserrant son coup dans mes faibles bras. La fureur et la haine contenu de toute une année explose et je serre encore et encore. Ans semble prit au dépourvut, surtout que face à moi le nouveau venu lui tien fermement les bras, il n’en fait pas plus, mais je ne m’en étonne pas, beaucoup top occupé à serrer. Ans s’étouffe et se secoue et je serre encore, la haine me donne la force de m’accrocher, un cri étouffé s’échappe des lèvres du démon aux yeux jaunes, un dernier sursaut et il ne respire plus.


J’ai appris plus tard que le petit démon qui m’avait aidé s’appelle Haëth. Je l’ai observé, de loin, je crois avoir compris pourquoi il était si fort…Mais ça n'a aucune importance de toute façon. Il sera sans doute comme tous les autres, qu’il m’ait aidé une fois ne prouve rien. Non absolument rien.

Les mois défilent, sans peu de changement, au début je renvoyais les coups mais alors la douleur était trop intense, maintenant je me contente de fuir, je me dégoûte comme toujours. Je ne suis qu’une incapable, je ne vaux absolument rien.


Cela fait six mois que les nouveaux venus se sont installés, dans deux jours j’aurais sept ans, et rien n’aura changé, absolument rien. Je fuis, j’esquive, je me cache et j’encaisse les coups, incapable de me défendre, incapable de me venger. Comme je les hais, comme je voudrais les tuer, comme je voudrais pouvoir être fier de moi.


Ketsueki, sept ans :

J’ai mal, je n’ai jamais eu aussi mal de toute ma vie, aujourd’hui j’ai eu sept ans, je crois que je ne dépasserais jamais cet age. Ce matin le frère de Ans c’est souvenu de mon anniversaire, il m'a fait son propre cadeau. Je vois mon sang coulé lentement de mon ventre, et comme toujours je ne peux rien faire. J’ai si mal, comment peut-on souffrir autant c’est injuste. J’entends un ricanement et une voix, je lève la tête, afin de jeter un dernier regard haineux à mon assassin, c’est tout ce dont je suis capable, haïr en silence. Mon assassin ne me regarde pas il le regarde lui, Haëth. Je tourne mon regard vers lui et fixe mes yeux vert émeraude dans ses yeux rouges. C’est pathétique, je ne vais pas mourir ainsi devant la seule personne qui n’ait jamais fait un geste pour moi. Non je ne veux pas. La douleur enfle et je hurle, mais mon hurlement ressemble à celui que j’avais poussé lorsque j’ai eu la marque. Mon ventre se referme, tout seul et je réussis à me relever, la douleur est intense presque insoutenable, je continue de hurler, j’ai si mal, je les hais tant. Mon regard se plante dans mon assassin, un regard de fureur et de haine, je lis la peur dans ses yeux, je pousse un grognement et hurle de plus belle. Le frère de Ans Hurle aussi, je vois son bras se déchirait et ses os transperçait sa chair, et je sens son sang, une odeur si enivrante, si douce, si apaisante, si endormante…je m’évanouis.

Je me réveille, deux yeux rouges enfonçaient dans un visage pâle me fixent. Ce sont ceux d’Haëth. Je trouve que ce nom ne lui va pas, un autre me vint à l’esprit mais je le chasse. Je m’apprête à dire quelque chose mais le démon me devance.

« Sacré carnage »

Je me redresse, en effet tout autour de moi n’ait que membre désarticulé et flaque de sang. Et le tout forme un cercle dont je suis le centre incompréhensible. Je repose mon regarde sur Haëth, je fronce les sourcils et le fixe intensément. Lui il est fort. J’ai soudainement une idée, je souris et je le regarde avec un air presque féroce.

« Apprend-moi à être forte…Nikushimi »

Ketsueki, 15 ans :

Les années ont passé, les changements se sont succédés. D’abord Haëth est moi sont devenu presque inséparable, bien que je ne l’appelle plus comme ça. Il ma appris à avoir confiance en moi et à me servir de ma haine. Quant à moi j’ai appris en secret ce dont j’étais capable, bien qu’encore maintenant beaucoup de choses sur moi-même m’échappe. Autre chose, on ne me frappe plus, c’est moi qui frappe. En huit ans j’ai fait un sacré carnage dans le village, je ne suis plus le souffre-douleur, les plus jeunes ont même un peu peur de moi, et je dois bien l’avouer, cela me procure un frisson de plaisir. Je me suis aussi rendu compte que je n’étais pas une démone, ni même une vampire, je suis autre chose, quelque chose de bien pire. Bien que je sois encore extrêmement jeune, je n’ai pas l’intention de passé plus de temps dans ce village désertique. Le monde est grand et bien plus amusant. Nikushimi (Haëth) est d’accord avec moi, mais je vais partir sans lui. Je me dois d’apprendre seule, et de revenir aussi forte que lui. Demain je partirais seule, il le sait, il est d’accord.

Le soleil montre enfin le bout de ses rayons, je suis prête pour le départ mais j’attends Nikushimi. Je n’ai pas à attendre longtemps, il est bientôt à côté de moi. Je le fixe intensément, je regarde son visage pâle, ses yeux rouge son corps svelte presque maigre, et ses deux ailes. Nous sommes différents lui et moi, j’ai les yeux vert émeraude, bien qu’avec le temps ils tirent vers le noir, j’ai les cheveux noirs et la peau hâlé. Je suis toutefois aussi maigre que lui et une cicatrice se dessine sur mon côté droit. La marque des crocs sur ma main tranche elle aussi avec le reste, étrangement elle est devenue bleu vif. Elle redeviendra rouge si je fais couler du sang. Je regarde Haëth, et sourit, je tends ma main droite, sans regarder la marque, et il l’attrape, nous prononçons d’une même voix deux mots qui résonnent dans mon cœur et mon être.

« A jamais »

Je le regarde une dernière fois, sourit, et lui fait promesse de revenir plus forte que lui, il sourit, se moque de moi, mais promet lui aussi de se surpasser, et c’est dans cette optique que nous nous séparons, moi je pars vers le reste du monde, lui repart au village, peut-être partira-il plus tard, tout ce que je sais c’est que nous retrouverons un jours, et que pour nous le temps n’a pas grande importance.


Ketsueki, 1 siècle :

Un siècle cela peu paraître long, moi trouvé le temps assez court en réalité. Dans mon village je serais majeure aujourd’hui c’est pour dire. Mais le village cela fait longtemps que je l’ai quitté et je n’ai aucun regret de l’avoir faire. J’avais raison le monde est vaste. J’ai passé les deux premières années après mon départ à le parcourir. J’ai appris la plupart des langues parlaient dans ce monde ainsi que les coutumes, mais mis à part ça je n’ai pas fait grand chose. Et puis j’ai revu Nikushimi, il avait visiblement quitté le village lui-aussi et il était visiblement bien plus fort que moi. Nous sommes restés un mois ou deux ensemble et puis nous nous sommes à nouveaux séparés, et cette fois, j’étais bien décidé à devenir plus forte. J’ai à nouveau parcouru le monde, apprenant toutes les techniques de combat que je pouvais apprendre, cherchant sans cesse des moyens de me surpasser, et je dois bien l’avouer je réussis plutôt bien. En trois ans j’avais appris ce qu’un humain aurait appris en 30 ans. Je revis Nikushimi, lui aussi s’était amélioré, mais à présent je le dépassai dans un domaine, le tir. J’étais capable de tirer n’importe où avec n’importe quoi, les yeux fermer. Mais dans tous les autres domaines j’étais incapable de le battre. A nouveau nous restions quelques temps ensemble, et à nouveau je repartit de mon côté. Les années s’écoulèrent, Nikushimi et moi nous revoyons à intervalle plus ou moins régulier, et petit à petit, d’année en année je le rattrapais. Néanmoins, mon attachement envers lui était toujours aussi fort et même après toutes ces années j’aurais sans doute sauté d’une falaise si cela aurait permis de le sauver. Le temps s’écoula sans nous atteindre, je gardais une apparence de jeune femme, avec mes yeux verts et mes cheveux noirs. Je me passionnais bientôt pour un art ; le vol. Lors d’un cambriolage plutôt risqué, mon chemin croisa une nouvelle fois celui de Nikushimi, nous voulions le même objet, un katana aux propriétés étonnantes, cette-fois ci je le surpassais et j’emportais le katana. Le siècle passa à une vitesse ahurissante, ponctué de défi, comme le vol du sabre, avec Nikushimi. Et puis mon chemin croisa le chemin d’une jeune femme, aux même pouvoirs que moi, à la même marque sur la main. Je tenais la ma chance de savoir qui j’étais.
Elle s’appelait Kaijuu, c’est tout ce que j’appris d’elle, avant qu’elle ne tente de me réduire en petits morceaux. Heureusement pour moi j’y parvint avant elle, cependant elle avait éveillé en moi une nouvelle interrogation. Qui-suis-je ?
Aujourd’hui, cela fait cinquante ans que je cherche une réponse à cette question, je n’ai l’ai pas trouvé, mais cela n’a pas vraiment d’importance, car à présent je sais ou trouver ma réponse, c’est d’ailleurs vers elle que je me dirige, ou plutôt vers la maison de l’homme qui la détient. Aujourd’hui cinquante ans d’errance vont prendre sens, et peut-être quand sachant ce que je suis, je pourrais enfin me contrôler, je pourrais enfin battre Nikushimi que pour le moment je ne fiat qu’égaler.

La maison est devant moi, mais je sens le sang, je fronce les sourcils, étrange. Je rentre dans la vielle bâtisse et me dirige à l’odeur, j’atterris bientôt dans le salon…

« Nikushimi ? Qu’est-ce… »

Je ne fini pas ma phrase, je viens de voir l’homme que je cherchais mort. Mort d’une façon bien particulière, que je connais parfaitement, c’est la façon de Nikushimi de tuer ses victimes. Je le regarde sans comprendre.

« Pourquoi ? Tu savais pourtant ce qu’il représentait pour moi…Pourquoi ! »

La colère monte, je ne comprends pas, je lui avais pourtant dit hier, alors pourquoi ? Je reste abasourdi sans comprendre. Cinquante ans d’errance défile sous mes yeux, cinquante ans de souffrance et de recherche réduite à néant. Tout ça pour rien…pour rien ! La colère explose, je ne réfléchis plus ne me contrôle plus et, sans vraiment m’en rendre compte je me jette sur Nikushimi.



Tout tourne autour de moi, je ne comprends pas, j’ai si mal, je ne suis pas blessée, la douleur vient d’ailleurs, elle vient du profond de mon être pour exploser avec violence dans la moindre des mes cellules. Pourquoi ai-je si mal ? Pourquoi des larmes coulent-elles sur mes joues ? Pourquoi…Et puis soudain je comprends Nikushimi ma trahit, nous nous sommes battu et séparé… en temps qu’ennemie. J’ai si mal ! La douleur et si intense, je ne comprends rien. Mes yeux se posent sur la lune, la douleur atteint son summum et sans réfléchir, je hurle…de tristesse.


Ketsueki, age inconnu

Le temps à un goût amer, je vis dans un brouillard éternel. Je survis serait-un terme mieux adapté. La douleur est quelque chose d’insupportable, alors j’ai oublié la cause du mal pour ne plus la ressentir, pour ne plus rien ressentir. Le temps est long lorsque l’on n'a plus aucun but, lorsque l’on est une âme errante qui avance sans regarder ou elle va. Et puis on oublie le temps, on oublie le monde, on oublie tout et on se contente de survivre, sans vraiment savoir pourquoi. On se rappelle parfois que l’on a aimé, trop fort, et qu’à présent on n'est plus rien. On avance encore et encore sans jamais regarder la route que l’on prend, et on finit par se perdre, mais il arrive parfois que l’on se retrouve après des années d’errance, comme aujourd’hui.
Je n’aurais jamais cru le revoir ici, dans ce village, le village de notre rencontre, Nikushimi. Je le regarde et le brouillard s’évapore, et la douleur revient. On se fixe, sans haine cette fois, je ne ressens qu’une immense douleur, et au fond de moi un sentiment que je comprends pas. Je ferme les yeux et je regarde les étoiles, un sourire nostalgique se peint sur mon visage avant que je pose à nouveau mon regard sur Nikushimi, sur Haëth. Il dit quelque chose, cela ressemble à des explications mais je ne l’écoute pas, aujourd’hui je sais que je le dépasse, que je suis plus forte que lui. Mais aujourd’hui nous ne sommes pas là pour ça, il semble être revenu pour la même raison que moi, tout détruire, alors autant le faire ensemble.

Ils sont nombreux, trop nombreux, beaucoup plus qu’avant, je tourne la tête vers Nikushimi, il est assaillit de toute part, une lame s’approche de lui par derrière. Je comprends, enfin, quoi qu’il m’ait fait, je ne peux m’empêcher de l’aimer, comme un frère ou comme un amant ? Ca n'a pas vraiment d’importance, tout ce que je sais c’est que je ne veux pas qu’il meurt, je me précipite, et la lame me transperce. Nikushimi se retourne et lance un regard haineux à mon assassin, j’ignore si c’est parce qu’il vient de me tuer ou bien si c’est parce qu’il à tenter de le tuer lui, mais je m’enfiche, je titube vers Nikumichi et lui murmure à l’oreille deux mot qui résonne en moi, depuis bien longtemps à présent.

« A jamais »





Ketsueki, âme errante :

Etrange, la mort ne peut être ainsi, oui c’est ça je ne suis pas morte, mais je ne vis pas non plus, c’est comme ci je tourbillonnais de-ci de-là ballotté par des vents inconnus et violent, des voix s’élèvent parfois, mais je ne comprends pas ce qu’elles disent. J’ignore combien de temps je reste ainsi mais je finis par comprendre une des voix.

« Il semblerait que tu ne puisses pas mourir correctement Ketsueki ! »
« … »
« Ni vivre à nouveau »
« … »
« Je peux néanmoins t’empêchais de te perdre et de souffrir plus que nécessaire »
« Souffrir ? »
« Ne ressens-tu pas la douleur ? »

La douleur, il est vrai qu’elle va et viens, lancinante sans jamais vraiment être là, je sens que je flotte et je ne pense pas vraiment à la douleur, à vrai dire mes pensées sont trop éparpillées pour que je pense à quelque chose de cohérent plus de deux minutes.

« Je peux aussi te permettre de revoir un jour Haëth »

Le nom me dit quelque chose, je me concentre, et un autre vient le remplacer.

« Nikushimi… Et pourquoi feriez-vous cela ? »
« Tu as raisons petites rien n’est gratuit, sache que si je te donne cela, tu devras me donner quelque chose toi aussi en échange »
« Quoi donc ? »
« Ta vie ! »

Incompréhensible, ne venait-elle pas de me dire que justement je ne pouvais plus vivre, je m’égare encore, je me déconcentre et la voix disparaît presque.

« J’entends par-là que tu devras m’obéir, tant que tu seras dans mon royaume »
« J’accepte »

La douleur revient mais cette fois-ci je la ressens, j’ai l’impression d’être écartelé, on me tire de deux côtés à la fois. Je finis toutefois par être attiré par l’un des côtés et je bascule… dans un monde chaotique.

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J’ai trouvé le moyen de sortir, j’arrive à communiquer avec un être du dehors, et heureusement pour moi la petite est puissante, elle s’appelle Eitha et est promise à un grand avenir, pour moi elle est juste mon moyen de m’échapper. Je n’ai jamais revu Nikushimi et j’ignore même combien de temps s’est écoulé depuis que j’ai commencé à errer. Aucune importance, je sens que le moment de ma liberté approche. Je sens que la petite est à la limite de ce royaume, je sais que le moment de ma liberté s’approche à grand pas. Je souris. Enfin !

« Tu en as mis du temps! A présent il est temps qu'on échange nos places! »

Eh ben dis donc....^^
T'es re-validée ma p'tite Eitha euh Ketsueki^^

Merchi!!!